
En fait, il semblerait (après moults recoupements) que le livre est sorti le 14 mai, en définitive, et qu'il s'intitule effectivement Un jour cette douleur te servira. Il est donc disponible depuis une quinzaine de jours, et l'on trouve déjà quelques commentaires. Une chose totalement aberrante circule, inspirée par la prière d'insérer, qui affirme : « le dernier roman de Peter Cameron offre une version moderne et urbaine de ce que l’on appelle le roman d’éducation ». Eh bien, je le dis tout net, voilà une étiquette qui ne va pas du tout ! Ce roman n'a rien à voir avec ce qu'on entend par Bildungsroman (un genre très connoté) et l'on ne saurait dire que l'histoire nous montre une « éducation » ou un « apprentissage » quelconques ! En plus, la durée des événements racontés (même pas un été) ne permettrait pas de figurer quelque chose de ce genre...
Bref, encore une idée bêta qui va ressortir à toutes les sauces. Pareil pour la sempiternelle comparaison avec L'Attrappe-coeurs de Joseph Salinger. Pourquoi faut-il que l'on s'accroche toujours aux mêmes stéréotypes, au lieu de rechercher ce qui fait la musique singulière d'un livre ?