Tenir un blog (ou un site) procure parfois de vrais bonheurs. C'est grâce au premier que j'ai créé (à la glorieuse époque de Myspace) que j'ai fait la connaissance (virtuelle) d'Erwin Mortier, l'un de mes écrivains préférés. Depuis, nous échangeons par intermittence. C'est aussi par cette entremise (et grâce à Anne Percin) que j'ai rencontré Blandine Longre, traductrice et critique en littérature jeunesse. Elle propose un site (signalé parmi mes liens) très bien informé (notamment sur le monde anglo-saxon, mais pas seulement) et très fourni. Elle a publié récemment deux posts intitulés "littérature et (tentatives de) censure" (la partie 2 est ici) que je vous recommande.
Elle y évoque surtout les offensives de la droite religieuse américaine contre les mots grossiers, les sujets prohibés et tout ce qui pourrait corrompre la jeunesse. C'est un sujet que j'ai pour ma part déjà effleuré ici et là, parce que je suis toujours effaré en lisant la newsletter ou les dossiers idoines de la revue The Advocate. Mais les deux posts en question fournissent, eux, des éléments circonstanciés. La lutte contre la "promotion de l'homosexualité" auprès des enfants est en effet l'un des principaux combats des bigots US. Dans l'un des posts, Blandine Longre évoque un cas bien français : lors de la publication du joli Jean a deux mamans d'Ophélie Texier, Edwige Antier, la "fameuse" pédopsy que tous les médias s'arrachent, a mené une campagne de presse "à l'américaine". Vous pouvez en trouver l'écho là (grâce à Blandine, donc).
Un de ces jours, je commenterai les propos tenus à cette occasion parce que j'en ai assez des pseudo-arguments "objectifs" par lesquels les religieux homophobes prétendent s'opposer à la publication de livres pour enfants qui parlent d'homosexualité ou d'homophobie.
Elle y évoque surtout les offensives de la droite religieuse américaine contre les mots grossiers, les sujets prohibés et tout ce qui pourrait corrompre la jeunesse. C'est un sujet que j'ai pour ma part déjà effleuré ici et là, parce que je suis toujours effaré en lisant la newsletter ou les dossiers idoines de la revue The Advocate. Mais les deux posts en question fournissent, eux, des éléments circonstanciés. La lutte contre la "promotion de l'homosexualité" auprès des enfants est en effet l'un des principaux combats des bigots US. Dans l'un des posts, Blandine Longre évoque un cas bien français : lors de la publication du joli Jean a deux mamans d'Ophélie Texier, Edwige Antier, la "fameuse" pédopsy que tous les médias s'arrachent, a mené une campagne de presse "à l'américaine". Vous pouvez en trouver l'écho là (grâce à Blandine, donc).
Un de ces jours, je commenterai les propos tenus à cette occasion parce que j'en ai assez des pseudo-arguments "objectifs" par lesquels les religieux homophobes prétendent s'opposer à la publication de livres pour enfants qui parlent d'homosexualité ou d'homophobie.